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30% sur l’abonnement

Le 31 janvier l’UGB a assisté à une réunion avec la SNCF, et l’UDUPCC pour discuter au sujet du mauvais fonctionnement de la ligne Paris Bernay Caen. Mme. Le Hire Ringenbach (directrice des lignes Normandes) et Mr. Bonnepart (directeur St Lazare) ont représenté la SNCF.

Choix de ligne Caen Cherbourg Bernay Paris comme sensible

Il y a une baisse sensible de la régularité sur cette ligne en 2010 alors que sur deux autres lignes, Paris Grandville et Paris Le Havre, les choses sont améliorées. La SNCF prétende que le taux de régularité a été de 86 % pour 2010 pour notre ligne.

Volonté de la SNCF et des pouvoirs publics pour améliorer la situation

Une convention entre l’Etat et la SNCF modifie le statut des lignes InterCités qui sont catégorisés comme « trains d’équilibre du territoire » (T. E. T.). Ainsi l’Etat reconnaît enfin que ces relations Intercités relèvent du service public et assume sa fonction d’autorité organisatrice.

Pour notre ligne dite « sensible » : un audit sera effectué par un cabinet indépendant au cours de mars à juin, suivi d’un plan d’action établi prenant en compte cet audit sur les points durs : infrastructures, matériels, organisation…

Ensuite l’objectif est de remettre les choses en conformité pour la fin de l’année 2013 au plus tard. Les responsables SNCF « lignes normandes » n’attendront pas les résultats de cet audit pour lancer tout de suite des actions accessibles rapidement, notamment pour le matériel et la communication. Mais ils considèrent que le TGV représente la solution à moyen terme.

Origine des désordres selon la SNCF

Le problème structurel de base est la limitation à seulement deux voies au niveau de Poissy Vernouillet : ce goulot amplifie les autres problèmes.

  • Matériel roulant vieillissant et demandant une maintenance plus complexe et plus longue.
  • Des gros travaux sont nécessaires pour rétablir les infrastructures.
  • Conditions climatiques extrêmes.
  • Pas de prise en compte de l’évolution du transport ferroviaire par les pouvoirs publics et la SNCF depuis 10 ans.

Remarques sur les désordres de la part des associations

Selon l’UGB : près de 60 % des retards sont dus à des incidents imputables à la SNCF directement :

  • mises à quai tardives,
  • pannes matériels,
  • pannes « d’oreillers »

avec des retards qui s’enchaînent.

Sur les causes externes :

  • les bris de matériel suite au gel et la glace,
  • la neige,
  • les feuilles mortes,
  • les animaux sauvages :

ce sont des causes récurrentes et répétitives qui auraient dû trouver des réponses depuis bien longtemps.

En ce qui concerne le TGV, nous n’allons pas attendre 2020 – 2030 pour avoir « soit disant » un service normal.

Indicateur qualité

Nous avons demandé les paramètres qui entrent en compte pour les valeurs de régularité publiées par la SNCF. Nous n’avons eu qu’une réponse partielle qu’il conviendra d’affiner lors d’une prochaine réunion du 10 février :

  • les trains supprimés ne sont pas comptés (!) ,
  • idem pour les retards entre 5 et 10 minutes,
  • les causes externes.

Depuis le début d’année l’UGB releve la ponctualité brute en se basant sur les données publiées sur Infolignes de la SNCF. Sur 142 trains comptés, 48 sont en retard sur les deux premières semaines hors week-end soit un cumul de plus de 11 heures. « No comment » de la part de la SNCF. A noter que 25 % de ces retards restent sans explication et que 15 % sont, selon la SNCF, dûs à des causes externes.

Nous avons demandé à la SNCF de transmettre les VRAIS chiffres, notamment au départ et à l’arrivée de Bernay, mais il paraît que c’est beaucoup trop compliqué et coûteux.

Indicateur Satisfaction

Nous avons expliqué à la SNCF la dégradation du service client à bord des trains : propreté des voitures, propreté et eau dans les toilettes, chauffage, sonorisation, climatisation, étanchéité des fenêtres et des portes, absence de buvettes à bord …

Surcharge des voitures certains week-ends

Mme Le Hire confirme bien que lors des week-ends chargés : les réservations deviennent concrètement obligatoires et la SNCF informe les abonnés de l’obligation de réserver (réservation payante), s’ils veulent pouvoir monter dans le train.

Cela fera l’objet d’une action plus spécifique de notre part car visiblement la SNCF reste inflexible : « il n’est pas possible de trouver une autre solution que la réservation » nous a-t-on répondu.

Procédure de remboursement en cas de retard

Nous avons cité l’exemple d’un remboursement groupé (12) au départ qui s’est transformé en 9 remboursements séparés. Le cas de refus de remboursement total d’un client pour un train annulé était aussi cité. A savoir, que le montant de base du remboursement pour les abonnés n’a pas bougé depuis plus de 10 ans (4€60) ce qui décourage la démarche des usagers. Les difficultés pour avoir les enveloppes en gare constituent d’autres dissuasions.

Gare de Bernay

Pendant les intempéries les quais n’ont pas été déneigés. C’est vrai que c’est beaucoup moins coûteux d’attendre la fonte générale pour avoir des quais abordables, peu importe si cela perturbe fortement les personnes à mobilité réduite.

Nous avons relancé la SNCF sur la porte d’entrée, non conforme au minimum logique de sécurité (ouverture vers l’extérieur), ainsi que les toilettes de la gare non disponibles (il faut demander la clé au guichet !)

Tarif

Nous avons rappelé la politique tarifaire décalée de la SNCF et l’envolée des prix des abonnements et des forfaits inversement proportionnel à la qualité de service. A cet effet, pour compenser la forte dégradation de ces derniers mois la SNCF a proposé une remise de seulement 30 % pour le prochain abonnement mensuel.

Pour conclure, des négociations sont en cours, mais nous aurons besoin de votre soutien pour arriver à des résultats vraiment pérennes.

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